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LA JOURNÉE DU GOÛT AVEC LE RESTAURANT LA FERME AUX OIES !
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UNE BELLE ADRESSE REGIONALE
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MARCQ-EN-BARŒUL
Jean Pierre et Corinne Capet, restaurateurs à la Ferme aux oies (3)
Lieu de prédilections des joggeurs et des cyclistes, conjuguant à la fois la ville et la campagne, le quartier des Belles terres, riches de ses 400 hectares, associent biodiversité, agriculture, développement durable, élevage, patrimoine, gastronomie et artisanat. Cet été, c’est à travers ceux qui le font vivre que nous avons privilégié de vous faire découvrir ce huitième quartier marcquois. Aujourd’hui : Jean Pierre et Corinne Capet restaurateurs à la Ferme aux oies.
Par Serge Carpentier (Clp) | Publié le 16/07/2017
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Corinne Capet dans sa boutique irlandaise.
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Après avoir bourlingué un peu partout en France, ouvert un logis de France en Charente-Maritime, un magasin de produits irlandais, puis un restaurant au bord du lac d’Annecy, Jean-Pierre et Corinne Capet ont décidé de poser leurs valises à Marcq. Un retour aux sources pour ce couple qui a fait ses classes à l’école hôtelière du Touquet, avant de s’installer une première fois à Marcq à l’ancien Relais bleu du parc Europe.
Et quand l’opportunité de renouer avec le restaurant de la Ferme aux oies se présente, le couple ne la laisse pas passer. En mars 2016, ils reprennent les rênes de l’établissement. Corinne y ouvrira une boutique de produits irlandais où l’on trouve des pulls à la laine épaisse, au col roulé et maillage serré tels qu’on les trouve dans les îles d’Aran et dans le Donegal, mais aussi des thés et bien sûr, des whiskies.
« Je pense que les Belles terres peuvent désenclaver Marcq-en-Barœul. »
Jean-Pierre prendra en charge la restauration. Il va y prôner une cuisine d’estaminet flamand, privilégiant la cuisine longue cuisson d’Escoffier pour en faire un lieu de rencontres où l’on peut déjeuner pour 25 € mais aussi se retrouver l’après-midi autour d’un verre et déguster un saucisson. Un lieu de communication dans un quartier qu’il voit se développer : « La ville a créé un cordon ombilical entre l’estaminet, très facile d’accès, et le Septentrion, en les raccrochant l’un à l’autre par une multitude de circuits sillonnant les Belles terres. Il y a encore plein de terres sur le secteur. L’aérodrome de Bondues se développe. Je pense que les Belles terres peuvent désenclaver Marcq-en-Barœul. Une ville aux multiples quartiers, sans véritable centre. La volonté de la mairie est de fixer bon nombre d’activités sur le secteur, bon nombre de manifestations, pour faire sortir les gens de la ville. Le site est amené à se développer, mais il ne faut pas toucher aux terres agricoles, car Marcq est la seule ville du secteur à posséder un tel poumon vert. »
Et pour attirer encore plus de monde et répondre à l’attente de tous les publics, les Capet ont ouvert, à deux pas du restaurant, un snack où l’on sert des glaces, des hot-dogs, des paninis et des boissons fraîches. Espérant que dans un avenir proche, grâce au fléchage que la ville devrait mettre en place, ils ne s’entendent plus dire : « Je ne savais pas qu’il y avait un restaurant ici, je pensais qu’il n’y avait qu’un parc. »
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